☁ Une journée avec George C. ☁
Je sais que vous vous posez toutes la question : Mais où est George C. quand il n'est pas à la télé, au cinéma, ou dans une boutique Nespresso à se faire siffler son café par une new-yorkaise bistourisée? Eh bien je vais vous le dire. Oui mesdames, je vais vous confier la part la plus secrète de mon intimité: quand George n'est pas là bas, c'est qu'il est avec moi.
Oh, je vous entends d'ici: "Aller, raconte! C'est comment avec George? Rhalala ça doit être génial!" Mais au risque de vous décevoir, mes journées avec George sont d'une banalité plus que commune. Sans interêt. Terrrrrrrrrriblement quelconques.
Bon, puisque vous insistez, je vais vous raconter, mais c'est bien parce que c'est vous...
8h30 : George est aux manettes de la Bialetti. Il me sert un petit noir bien corsé sur un plateau, au lit, avec un bouquet de 120 roses "Madame Cactus" (une espèce qu'il a fait cultiver spécialement à mon intention) dans un vase Lalique.
8h45-10h: George me contemple.
10h05: Nous entamons une partie de cache-cache. George est extrêmement mauvais à ce jeu, je le retrouve toujours en deux secondes tellement ses cachettes sont nulles.
10h10: J'en ai marre de jouer à cache-cache. Nous décidons donc de nous faire une petite séance beauté avec au programme un masque d'argile verte purifiant et reminéralisant. George opte pour le béton ciré.
10h40: On a enfin réussi à retirer le masque en béton ciré de George en injectant de la mousse expansive par en-dessous. On file au plateau de tournage où George me fait répéter mon rôle de brillante-belle-et-spirituelle-blogueuse virtuose-hyper-bien-foutue dans son dernier film où je tiens la vedette.
12h12: On sort des studios. George m'emmène déjeuner chez Hélène Darroze, puis, comme c'est les soldes, nous montons dans son coupé cabriolet pour aller faire un peu de shopping avenue Montaigne (Oui il y a vraiment du soleil ;Non je ne me la pète pas avec mes lunettes!).
14h30: J'ai trouvé quelques bricoles chez Cartier et Prada. En vrai camé, George est allé discrètement se ravitailler en capsules chez son dealer habituel (What else?)
15h: De retour chez moi, j'enfile négligement une robe Elie Saab en dentelle de Calais surbrodée à la main de perles vénitiennes du XVIIIe siècle et m'allonge lascivement sur une méridienne pendant que George nous sert un drink.
15h45: George a invité un copain pour le goûter. Je dépose une assiette de Granola et une bouteille d'Oasis tropical sur la table de la pergola pendant que les deux compères disputent allègrement une partie de croquet.
16h15: George, préposé à l'arrosage des fleurs, est d'humeur taquine. L'effet Granola sans doute.
16h30: Comme à notre habitude, nous esquissons quelques pas de danse sur fond de Sinatra. (Oui, quoi, j'apprends à George à danser, il n'y a pas de honte, ne vous moquez pas de lui s'il vous plaît!)
17h: Oups! J'ai mes enfants à récupérer à la crèche, les courses à aller chercher au drive, les lessives à faire, les bains à donner, les pyj' à enfiler, l'aspirateur à passer, je dois passer au pressing récupérer mon manteau H&M sur lequel ma fille a vomit l'autre jour et Monsieur Cactus qui arrive à 19h... aller oust, dehors George!
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Hé George, tu reviens demain, hein?